Tel est l’intitulé de la présentation que fera Angelique TRAVEL, Cheffe de projet santé et hygiène en production avicole et cunicole à l’ITAVI (institut technique de l’aviculture) basé près de Tours.
Retour d’expérience (de micro-essais au passage sur le terrain)… Protocole établi avec check-list (comment installer son bâtiment à cette fin…)… Essais pour évaluer les bénéfices…
L’éclosion à la ferme, est-ce possible dans tous les élevages ? Quels en sont les atouts ?
« L’éclosion à la ferme. Une technique originale qui permet de revoir complètement le système d’élevage des animaux »
1/ Au lieu d’installer les poussins en élevages, ils naissent ici directement sur le site. L’éleveur voit son métier changer : « il accompagne la naissance des poussins » C’est donc innovant pour les éleveurs ?
Il s’agit bien d’une profonde évolution, avec une nouvelle dimension donnée à leur métier ! Et donc forcément un peu d’organisation et de stress… Il s’agit bien d’un challenge puisqu’il va s’agir concrètement désormais de savoir bien contrôler l’ambiance : soit la température dans le bâtiment et c’est le point clé, ceci pour garantir une bonne éclosion.
Rappelons que d’habitude, les œufs sont placés sous la mère à une température globalement constante… Désormais et c’est là tout le challenge : en couvoir les œufs sont placés dans des incubateurs et des éclosoirs où la température est très bien maîtrisée tout comme hygrométrie. Or, en élevage, les tailles des bâtiments et les dispositifs de chauffage et de ventilation sont différents : la température ambiante est forcément plus compliquée à gérer.
En conséquence de quoi, oui c’est tout le challenge des éleveurs avec une idée forte derrière : c’est au bénéfice de l’animal
2/ En quoi exactement ?
Pour employer une image qui parle à tous, c’est toute la différence entre naître à la maison ou à … l’hôpital.
Grâce à cette nouvelle pratique, le poussin ne naît plus en couvoir avec ce que cela suppose de manipulations (nombreuses), de transport, de délai d’attente entre sa naissance et le moment où il peut s’alimenter et s’abreuver (parfois plus de 24 h) Désormais, il sera directement dans son environnement d’élevage, avec donc moins de perturbations et de bouleversements pour lui.