Sous statut associatif, Farm XP est un réseau de huit fermes expérimentales au niveau national qui a pour cœur de fonctionnement : Anticiper/Innover/Transmettre, et ceci en s’appuyant sur ce qu’elles mettent en œuvre tant avec le Privé qu’avec le Public, cœur du dossier de FFE. Coordinateur de l’association F@rm XP, mais aussi Chargé de mission Innovation et Europe – Direction production, IRD et data – Chambres d’Agriculture de Bretagne -, Mathieu Merlhe reviendra en détail dans sa présentation sur ce réseau, en insistant sur un enjeu à terme : pouvoir capitaliser sur les données recueillies
« POUVOIR CREER A TERME UNE BASE DE DONNEES »
Revenons sur les objectifs premiers de F@rm XP…
Fondée par les Chambres d’Agriculture et l’Institut de l’élevage en 2017 et structurée sous forme associative F@rm XP a comme ambition de fédérer un panel de fermes expérimentales spécialisées apte à répondre collectivement à l’ensemble des questions des filières avec des systèmes de production et des contextes pédoclimatiques complémentaires. Pour cela l’association est un lieu d’échange où se déterminent des signatures pour chaque ferme, se co-construisent des programmes de recherche et des projets structurants pour le réseau.
« Anticiper/Innover/ Transmettre » : C’est-à-dire ?
Ce sont les trois grands objectifs des fermes et du réseau.
C’est le coeur de fonctionnement des fermes, prises individuellement, qu’il s’agit d’agréger ensuite à l’échelle de FarmXP que nous faisons vivre .
Dans ce sens, nous sommes à l’initiative de nouveaux projets de recherches, de nouveaux essais dans les fermes : concrètement nous coordonnons le montage de projets de recherche appliquée sur une grande diversité de thématiques (production fourragère, conduite des animaux, travail de éleveurs, santé et bien-être, climat et environnement, agriculture biologique…). Ensuite, sur le volet Transmettre, nous coordonnons une partie des actions avec des outils communs mis en place dans le réseau et utilisés par les fermes
D’où l’idée d’une base de données à terme ? Pour qu’elles ne soient pas « perdues » ?
C’est tout à fait cela. Il s’agit bien de l’un des projets structurants du réseau à terme : créer une base commune. Les huit fermes génèrent aujourd’hui, chacune prise individuellement, énormément de données. Nous devons à présent pouvoir capitaliser dessus et les gérer via un outil pour nous améliorer dans leurs valorisations scientifiques. Quelque chose qui n’a encore jamais été fait au regard des fermes professionnelles expérimentales bovins, lait et viande.